Contrainte oulipienne
« Le poème fondu consiste à tirer, d’un poème donné, un autre poème plus court, par exemple d’un sonnet, un haïku. » (suite de la définition sur oulipo.net).
Autour de l’aube bleue
Et des sourires solaires
Fleurissent les mots
Contrainte oulipienne
« Le poème fondu consiste à tirer, d’un poème donné, un autre poème plus court, par exemple d’un sonnet, un haïku. » (suite de la définition sur oulipo.net).
Autour de l’aube bleue
Et des sourires solaires
Fleurissent les mots
« La dernière image, c’est un homme en imperméable, chapeau sur la tête, qui arpente avec son ami Vuillard le musée du Luxembourg. L’année importe peu, la lumière extérieure est belle pour la saison. L’homme tout à coup s’arrête devant un tableau, son front se plisse, il se recule, change d’angle, rien à faire : les bras lui tombent.
Contrainte oulipienne
« Le poème fondu consiste à tirer, d’un poème donné, un autre poème plus court, par exemple d’un sonnet, un haïku. » (suite de la définition sur oulipo.net)
Un jour la nuit,
En attendant l’été,
A fui le sommeil
Contrainte oulipienne
« Le poème fondu consiste à tirer, d’un poème donné, un autre poème plus court, par exemple d’un sonnet, un haïku. On ne doit pas employer dans le haïku d’autres mots que ceux qui sont dans le sonnet, et on ne doit pas les employer plus souvent qu’ils ne le sont dans le sonnet. (…) La ponctuation et l’ordre des mots du texte-souche sont totalement négligés. En revanche, les mots doivent être respectés à l’accent près : on s’interdira d’employer ou pour où, etc. »
oulipo.net
Aux fables du ciel,
le lecteur ne répond
– une ombre à ta mémoire.
Contrainte oulipienne
« Le X+n consiste à remplacer des unités lexicales (verbes, substantifs, adjectifs…) par le n-ième suivant dans le dictionnaire de votre choix. Par exemple, le S+7, une des contraintes oulipiennes les plus connues, consiste à remplacer chaque substantif par le septième suivant dans le dictionnaire. Quant au choix du dictionnaire, c’est là que réside une grande part de l’intérêt de cet exercice… » oulipo.net
Règle suivie. S+7. On a remplacé chaque substantif par le septième suivant avec l’aide du Petit Larousse illustré 1992. On a conservé le genre des mots, ignoré les noms propres, les mots de la même famille et ceux qui ont la même graphie.
Lire la suite OuLiPo. X+n.Contrainte oulipienne
« Le poème fondu consiste à tirer, d’un poème donné, un autre poème plus court, par exemple d’un sonnet, un haïku. On ne doit pas employer dans le haïku d’autres mots que ceux qui sont dans le sonnet, et on ne doit pas les employer plus souvent qu’ils ne le sont dans le sonnet. (…) La ponctuation et l’ordre des mots du texte-souche sont totalement négligés. En revanche, les mots doivent être respectés à l’accent près : on s’interdira d’employer ou pour où, etc. »
oulipo.net
Parfois dans la nuit
de doux enfants chantent
l’unité de la Nature
Contrainte oulipienne
« Le poème fondu consiste à tirer, d’un poème donné, un autre poème plus court, par exemple d’un sonnet, un haïku. On ne doit pas employer dans le haïku d’autres mots que ceux qui sont dans le sonnet, et on ne doit pas les employer plus souvent qu’ils ne le sont dans le sonnet. (…) La ponctuation et l’ordre des mots du texte-souche sont totalement négligés. En revanche, les mots doivent être respectés à l’accent près : on s’interdira d’employer ou pour où, etc. »
oulipo.net
Ose le trait.
Tremble le squelette.
Sans os.
« L’œuvre de Sainte-Beuve n’est pas une œuvre profonde. La fameuse méthode, qui en fait (…) le maître inégalable de la critique du XIXe, cette méthode, qui consiste à ne pas séparer l’homme et l’œuvre, à considérer qu’il n’est pas indifférent pour juger l’auteur d’un livre, si ce livre n’est pas un « traité de géométrie pure », d’avoir d’abord répondu aux questions qui paraissaient les plus étrangères à son œuvre (comment se comportait-il, etc.), à s’entourer de tous les renseignements possibles sur un écrivain, à collationner ses correspondances, à interroger les hommes qui l’ont connu, en causant avec eux s’ils vivent encore, en lisant ce qu’ils ont pu écrire sur lui s’ils sont morts, cette méthode méconnaît ce qu’une fréquentation un peu profonde avec nous-mêmes nous apprend : qu’un livre est le produit d’un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes, dans la société, dans nos vices. Ce moi-là, si nous voulons essayer de le comprendre, c’est au fond de nous-mêmes, en essayant de le recréer en nous, que nous pouvons y parvenir.
Lire la suite Marcel Proust. 7Lettres à sa voisine, Marcel Proust, Gallimard, 2013
Texte établi et annoté par Estelle Gaudry et Jean-Yves Tadié – Avant-propos de Jean-Yves Tadié

© épaisseur sans consistance
Lire la suite Marcel Proust