Dernière minute. Initialement, cet article devait paraître le 19 mai prochain (d’où la réplique de Léonie : « On respire »). Or, je découvre à l’instant le nouveau texte d’Hervé Gasser daté du 7 mai, intitulé « Bonne nouvelle – ding » (je vais prendre le temps de le lire en entier…). Tant pis, je publie tel quel mon article désormais de guingois. Synchronicité labyrinthique ?
Il n’est pas aisé de trouver dans l’oeuvre d’Hervé Gasser un texte qui respire la légèreté, la gaieté. Pourtant, en remuant un peu la terre – fertile, la terre – j’ai découvert Un artiste et Quatre saisons. Mais, ce sont des chansons.
Aussi m’a-t-il proposé deux autres textes, Un court poème sur la lumière et Porcelaine, « qui sont deux poèmes de lumière et d’espoir. Le premier évoque sa fragilité mais aussi sa profondeur par les nuances de blanc ; le second une libération intérieure, lointainement inspirée d’une nouvelle de Borges, L’Écriture du dieu, où un sage trouve dans les taches d’un léopard un alphabet divin » m’a-t-il précisé avec générosité.
Ces poèmes sonores rejoindront donc le bouquet sonore de Lucie destiné aux résidents des EHPAD et, après Joséphine, je remercie vivement Hervé d’avoir bien voulu participer à ce projet.
Illustration Papier à motif répétitif. Papier peint. 1799 gallica.bnf.fr
Pour Hervé Gasser
L’Homme-oiseau qui fait des collages (mais-pas-que-et-tant-mieux)
– Oh, mais je vois qu’on ne se refuse rien ! Après le costume madras, une robe de Franck Depoilly !
– Un DANDY PAS COMME LES AUTRES qui réalise des merveilles à partir d’un COCON DE PAPIER.
– Inénarrable, cette robe. A mon sens, tu devrais t’en séparer illico – à la manière de MademoiselleMouton-Perrat Guibrunet, par exemple, ce serait d’un chic ! Tu manques de souplesse et de grâce mais crois-moi, ce serait plus prudent. Je te rappelle qu’au-delà de Fahrenheit 451, le papier…
– Cette robe est ignifugée, espèce de feu follet racorni.