J – 7. Agenda ironique, 09-2018 (3/6)

Madeleine
Madeleine

La fin du mois de septembre approche à grands pas, les amis !

Pour l’heure, on ne peut parler ni de tremblement de terre dans le métro ni de raz-de-marée à Deauville puisque six textes sont en lice (dont ceux des organisateurs, c’est vous dire !). Il semble que le double thème (ici) vous ait quelque peu troublé.

Toutefois, ceux qui seraient touchés par la grâce (sait-on jamais ?) disposent d’une semaine pour élaborer un texte et le déposer dans les commentaires de ce billet. Dimanche 23 septembre, à minuit, il sera trop tard !

Lundi 24 septembre, seront publiés la liste des textes reçus (sous forme de lien) et le formulaire de vote qui vous permettra de choisir le texte que vous avez préféré. Il vous sera également demander de désigner celle ou celui qui aura l’honneur d’organiser l’Agenda du mois d’octobre. Mais tout cela, vous le savez déjà !

A bientôt !


Les textes reçus à ce jour
(mise à jour 16 heures 30)

– Texte de Dominique Hasselmann du blog Métronomiques 

« Il aurait pu s’en arracher les cheveux : cela semblait insurmontable. La photo était jolie, certes, avec ce ballet nautique en noir et blanc, l’époque où l’on prenait des bains de mer tout habillés (ça évitait le froid du contact de la peau nue avec le liquide décapant). « Il faut que je meuble », se disait-il en son for intérieur. Peut-être qu’un verre de pinot noir (chère Alsace !) lui donnerait l’inspiration…

Il s’élança dans les vagues, après une sorte de double-salto que n’aurait pas désavoué Léon Zitrone, du temps où il commentait aussi bien le mariage de la Reine d’Angleterre que les compétitions internationales sur glace. Mais ici, cela donnait plutôt un effet inflammatoire : le courant de la marée, il l’avait dans le cœur, il pensait souvent à Léo Ferré.

Au loin, les deux fillettes et la jeune fille jouaient et criaient comme des brebis égarées. Elles manquaient vraisemblablement d’un berger, parti sans doute à l’aurore vers l’Assemblée nationale où se jouait la place de président, le « perchoir », où la nomination d’une femme pourrait en surprendre plus d’un. Le résultat – si l’on voulait prendre de l’assurance – ferait sans doute s’exclamer « Bernique ! » aux députés réputés « en marche ».

Sur le coup de midi, il se rappela soudain qu’il avait rendez-vous le lendemain à Dijon avec un lobbyiste de la chasse. En regardant sa montre, il songea au  Jacquemart (de Dijon) qui sonnait toujours vaillamment les heures : son interlocuteur était, lui, plutôt partisan du fusil à deux coups et du permis national délivré, sur décret de Monsieur le président de la République, avec 50% de réduction. Le TGV lui permettrait d’arriver pile, sauf déraillement, panne de caténaire ou « incident de voyageur » en cours de route.

Ses vacances à La Baule tiraient donc (silencieusement) à leur fin. Le temps était venu de mettre en pratique une véritable écologie : effectuer un « tri sélectif » (il adorait ce pléonasme officiel des mairies) aussi bien dans les déchets et ordures que dans les relations professionnelles. »

Lacan et le métro. Gibulène du blog laglobule2

L’essence du Pinot et le salto des salsifisJo Bougon du blog L’Impermanence n’est pas un rêve

Et les pieds dans l’eau. Patch cath du blog Patchcath

La vie malaisée de Jacques Lacan. Chachashire du blog Différence Propre et Singularités

S+Dé. Participation d’Andrea

© andrea couturet
Septembre 2018

16 Replies to “J – 7. Agenda ironique, 09-2018 (3/6)”

  1. Peut-être qu’il n’y a pas assez de mots imposés ? Je rajoute « coquillette » , « hachis » et « fourme » ( oui je suis dans ma liste de course ) pour les amateurices. ce qui précède est une plaisanterie – une phrase destinée à faire rire, ou à tout le moins sourire, pas à être prise au sérieux. Je précise.

    Blague à part y en a qui attendent la dernière surprise possible.

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      1. Je parlais pas pour vous Andréa bien sur. mais pour les éventuelles tintinabulettes qui auraient subodoré que je prisse votre place par escient égaré. Voyez-vous ?

        remarquez ça fait si longtemps maintenant, que je peux en refaire une, si je m’assois au bon endroit et qu’il y a du papier !

        Vous avez déjà fouetté des chats ? Moi j’en ai qu’un seul, mais que c’est fatigant à fouetter c’te bestiole ! Rien que pour l’attraper j’te jure ! et puis ça gigote pis qu’une anguille, ça griffe , ça mord… remarquez que l’anguille aussi mord, et c’est aussi un peu plus glissant. Mais on ne fouette pas les anguilles !

        Du coup si j’avais d’autres chats à fouetter : je serais drôlement plus embêté, je devrais les attacher ensemble, je vois que ça, pour conjuguer les efforts subjugontifs.
        Heureusement ce n’est pas encore le cas, du coup Je suis disponible. Je le dis au cas où des berlinzouins ne s’en seraient pas rendu(s ? suis-je belge ? ) compte !

        Cela dit , vous me flattez par votre impatience, merci, j’apprécie beaucoup. Je suis meilleur en entrechats qu’en roti, ça ne se verra pas peut-être pas .

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  2. bôh, on a déjà la qualité, la quantité peut attendre ; je vais battre le rappel cette semaine (et écrire ma contribution) mais comme j’ai l’impression que WP a buggué la diffusion de mon billet de samedi, je ne sais pas trop si j’aurais beaucoup d’écho.

    …sans compter la concurrence de sénat-télé 🙂

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