Dans le train, deux jeunes filles enjouées communiquent en langue des signes. Elles me rappellent avec gourmandise une autre gestuelle, vue dans un documentaire sur Arte, il y a quelques semaines, consacré au prestigieux Concours international de chefs d’orchestre Sir Georg Solti, en Allemagne (*).
La scène est courte mais délicieuse. Lors d’une pause, deux jeunes candidats, face à face, s’amusent à reproduire l’ouverture d’une œuvre musicale. Et chacun a reconnu dans la majestueuse gestuelle de l’un, le mouvement étincelant de l’autre – n’est-ce-pas doublement enchanteur ?